Se voulant alternatif par essence, "la Décroissance" déploie une dimension humaniste particulièrement touchante. Léger et à la fois pertinent, il pose cartes sur table l’étendue des problèmes sociétaux, écologiques mais aussi humains. Partisans du développement durable, le journal « la Décroissance, Journal de la joie de vivre » prône l’idéologie du « moins de biens pour plus de liens ».
Proposer des alternatives
Ses couvertures me font penser de loin ou de près à celles de Charlie Hebdo. Des couvertures originales, percutantes, artistiques et drôles. Ainsi « La Décroissance » a la particularité de diffuser des solutions et alternatives possibles en vue de combattre le développement de la misère et à la destruction de la planète. Ecolos et réactionnaires sont les partisans et auteurs de « la Décroissance ».
Utopie délirante ou vision manichéenne
Du côté du contenu, je ne peux pas me dire pleinement convaincue. En effet les sujets sont parfois trop radicaux. Car l’un des projet de « la Décroissance » est combattre tout système productiviste en fuyant la société de consommation.
Une vision et des messages utopiques sont ainsi délivrés aux lecteurs, souvent trop manichéens à mon goût. En effet « la Décroissance » dénonce l’économie financière résultante d’une certaine forme d’oubli face à la vie des individus et l’impact écologique des sociétés. Le retour à la bougie et la charrette ??
Le journal « La Décroissance », malgré sa position très engagée face à l’économie financière s’achète dans certaines presses pour le prix de 2 €.
Sa diffusion est bimestrielle.
Pauline Caboche
La décroissance est un bon canard, mais effectivement assez utopique. Leur papier, ils les écrivent bien sur des ordis non? Mais à les croire, c'est le genre d'objets de consommation à éviter (les composants des puces/circuits imprimés seraient responsables de pollution, etc...). Bref, tout ça a un peu trop le cul entre 2 chaises. Enfin c'est à lire.
Rédigé par : Racaille-le-rouge | 22 novembre 2006 à 21:27